18 septembre 2020
Après le Tour de France et le championnat de France d'Enduro, c'est au tour du Balnéaman et des triathlètes d'envahir la vallée du Louron (et ses voisines) pour 111 kilomètres de parcours, pour la quatrième édition de cette épreuve hors norme, ce samedi.
Cette année encore, le premier défi des sportifs sera de plonger dans l'eau froide du Lac de Génos-Loudenvielle. Un kilomètre dans ces conditions c'est long, la gagnante des trois premières éditions, Roccio Chaves Gonzales ne le sait que trop, elle qui a tant souffert l'an dernier de cette température. Un parcours à vélo de 100 kilomètres attend ensuite les triathlètes. Initialement prévue, la descente du col d'Azet, impraticable pour cause de travaux a dû être annulée. Les organisateurs ont donc changé leur tracé, ce dont ils ont l'habitude puisque c'est une des caractéristiques du Balnéaman : ne pas proposer deux années de suite les mêmes circuits.
Parcours exigeant
Il y aura donc la montée au col de Peyresourde en passant par la fameuse piste de l'altiport, qui ne devrait pas manquer de marquer aussi bien les esprits que les corps, redescente et passage dans la vallée d'Aure pour aller chercher la Hourquette d'Ancizan. Les compétiteurs plongeront ensuite sur Payolle pour récupérer le col d'Aspin. Et, s'ils croient s'en tirer à bon compte en arrivant à Arreau, il n'en est rien : il leur restera encore une nouveauté, le col de Ris. Une fois le vélo posé, 10 kilomètres, majoritairement de chemins seront encore à couvrir.
Pour encadrer cette épreuve, 150 bénévoles seront présents, pour les 380 individuels et 22 équipes inscrits (avec normalement un compétiteur par épreuve). Chez les femmes, Roccio tentera la passe de quatre. La sportive espagnole qui vit à Bordeaux affectionne particulièrement cette course, mais elle devra faire attention à la néerlandaise Marlène Van Roessel, qui avait terminé deuxième l'an dernier.
Il faut aussi citer parmi les favorites Alexandra Cantin, vainqueur du triathlon de Baudreix Soulor Aubisque en 2018 et troisième de l'épreuve l'an dernier, ou encore Elena Esper et Cathy Pauly Thol qui ont obtenu de très beaux résultats sur des épreuves plus longues. Côté hommes, le jeune Tom Donnenwirth, troisième des championnats du monde juniors en 2017 pourrait mettre tout le monde d'accord. Il faudra néanmoins compter avec des habitués de ce triathlon, Jerôme Save, Mathieu Dumont et Lucas San Roman.